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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 01:20

 

 

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:59

 

islande+parlement.jpg

 

 

Sans nouvelles d’Islande : Pourquoi ?

(texte qui circule sur le Net)

 

 

Si quelqu’un croit qu’il n’y a pas de censure actuellement, qu’il nous dise pourquoi on a tout su au sujet des actes prédateurs de l'ordre mondial en Egypte, en Syrie ou en Lybie et pourquoi les journaux n’ont absolument rien dit sur ce qui se passe en Islande :

- Le peuple souverain a fait démissionner un gouvernement au complet,


- Les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par la mauvaise politique financière des dirigeants corrompus,


- Une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution.


Et tout cela, pacifiquement.


Toute une révolution contre le pouvoir qui a conduit à cette crise. Voilà pourquoi rien n’a été publié pendant deux ans.


Les citoyens européens doivent prendre exemple et cesser d'être des victimes face aux oppresseurs financiers et politiques.

 

Brièvement, voici ce qu'il faut faire, comme les Islandais l'on courageusement faits :


- 2008 : La principale banque du pays est nationalisée. La monnaie s’effondre, la bourse suspend son activité. Le pays est en banqueroute.


- 2009 : Les protestations citoyennes contre le Parlement font que des élections anticipées sont convoquées et qu’elles provoquent la démission du Premier Ministre et, en bloc, de tout le gouvernement. La situation économique désastreuse du pays persiste. Par le biais d’une loi scélérate, il avait été proposé à la Grande Bretagne et aux Pays-Bas le remboursement de la dette par le paiement de 3.500 millions d’euros, montant que paieraient mensuellement toutes les familles islandaises pendant les 15 prochaines années à un taux d’intérêt de 5%.


- 2010 : le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum. En janvier 2010, le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire. En mars, le référendum a lieu et le NON au paiement de la dette remporte 93% des voix.


Pendant ce temps, le gouvernement a entamé une investigation pour régler juridiquement les responsabilités de la crise. Les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête et tous les banquiers impliqués quittent le pays.


Dans ce contexte de crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle Constitution qui reprend les leçons apprises de la crise et qui se substitue à l’actuelle qui est une copie de la constitution danoise.

 

Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain. On élit 25 citoyens sans filiation politique parmi les 522 qui se sont présentés aux candidatures. Pour cela, il faut être majeur et recueillir le soutien de 30 personnes.


L’assemblée constituante commence ses travaux en février 2011 afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui ont eu lieu dans tout le pays, un projet de Grande Charte. Elle doit être approuvée par l’actuel parlement ainsi que par celui qui sera constitué après les prochaines élections législation.

 

Voici, en bref, l’histoire de la Révolution Islandaise à mettre en œuvre en France :


- Démission en bloc de tout un gouvernement


- Nationalisation des banques


- Référendum pour que le peuple puisse se prononcer sur les décisions économiques fondamentales


- Emprisonnement des responsables de la crise et réécriture de la constitution par les citoyens.

Nous a-t-on parlé de cela dans les médias européens ? En a-t-on parlé dans les débats politiques radiophoniques ? A-t-on vu des images de ces faits à la TV ? Bien sûr que non !


Le peuple islandais a su donner une leçon à toute l’Europe en affrontant le système et en donnant une leçon de démocratie au reste du monde 

 

 

islande+revolution.jpg

 

Révolution en Islande :
Le peuple chasse ses politiciens

Silence total des Médias !

 

C'est assez dur à croire, mais ce qu'il faut bien appeler une révolution du peuple, par le peuple, pour le peuple, se déroule actuellement en Islande, remarquez au passage le silence odieux des caniches qui nous servent de médias. L’information n'est presque pas relayée. 

Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante : Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.

 

  Alors que gronde dans l’Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau-compresseur capitaliste, l’actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment l’Europe une perspective : la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la population.


   
1. Quand l’Islande réinvente la démocratie Le 16 décembre 2010

Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire.

Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

Très vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays.

Sous la pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois.

Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. À plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.

C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier dans les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de “roi” par celui de “président de la République”.

C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.

Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.

Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.


2. L’Assemblée constituante a été élue en Novembre

Un jour, il y a quelques mois, un anglais passant par Paris, rencontré à la librairie Lady Long Solo, nous alertait sur la révolution en Islande. Quelle révolution ? On n’en entend parler nulle part.

Une rapide recherche google ne donne rien du tout, aujourd’hui, ni en associant le mot « révolution », ni même « crise », où l’on ne trouve que des détails sur la crise financière, effectivement à l’origine de cette révolution, qui a eu lieu en 2008, dans ce pays d’à peine plus de 300 000 habitants, classé au deuxième rang mondial sur l’indice du développement humain, l’IDH, derrière la Norvège, à la veille de cette crise, en 2006.

Confronté alors à la faillite brutale du système bancaire, le peuple était descendu dans la rue. Du jamais vu au pays des jeysers d’eau chaude. La droite avait aussitôt dû céder la place à la gauche. Et, pour commencer, les banques avaient été nationalisées.

Notre informateur anglais en avait entendu parler pour les projets législatifs de liberté totale pour internet, tels que des sites anglais pensaient à s’héberger là. Plus encore, il insistait pour parler d’une véritable révolution, sans pouvoir la décrire plus, mais s’étonnant qu’on n’en ait jamais entendu parler.

Cherchant alors avec obstination, on a fini par voir des images du palais présidentiel assiégé par une foule qu’on qualifierait ici sans hésiter d’anarcho-autonome.

En plus des drapeaux noirs, on pouvait deviner dans la foule une forte composante de citoyenneté de type écologiste. Et on comprenait que le pauvre malheureux flic, tout seul devant le palais présidentiel, ait rapidement dû se rendre sous la pression de la foule.

Celle-ci, néanmoins pacifique, n’usait que de casseroles et autres objets bruyants, selon la méthode argentine du cacerolazo, qui a su s’avérer très payante aussi là-bas.

Le président avait plié bagage. Un nouveau gouvernement s’était institué. Mais, quelques temps plus tard, celui-ci avait la mauvaise idée de proposer le remboursement de la dette des banques vis-à-vis du Danemark ou de la Grande Bretagne. Le peuple est de nouveau descendu dans la rue.

Un référendum sur la question était imposé par volonté populaire, et une petite majorité de 93% rejetait l’accord prévu par les gentils gouvernants. Parmi les informations glanées, cette image saisissante de l’agora dans les bains publics chauds, où le peuple s’assemble tous les matins pour débattre de comment refaire le monde.

Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante, le 27 novembre 2010, événement peut-être plus considérable que la nuit du 4 août 1789 où était votée l’abolition des privilèges, dont on ne se serait pas aperçu sans la vigilance de Truks en vrac, de notre ami B.Bec, du Gers, relayant le CADTM, ou de Jean-Luc Mélenchon, qui trouve là une similitude avec ses propres thèses constitutionnalistes, mais ne semble pas voir plus loin que le bout de son nez anti-capitaliste.

Merveille de la désinformation. Un événement aussi considérable qu’une véritable révolution démocratique, telle qu’on n’en a jamais vue en Europe, peut se produire sans que la presse, ni google, ne permettent d’en savoir quoi que ce soit.

C’est sûr qu’à l’heure de la consolidation anti-démocratique que vivent la plupart des pays européens, l’exemple islandais ne fait pas vraiment l’affaire de nos régimes policiers, qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller rigoureusement la conscience collective.

On aimerait assurément en savoir plus sur cette révolution islandaise. Voilà des mois que Paris s’éveille rêve de téléporter sa rédaction pour un reportage approfondi au pays des chasseurs de baleines et d’utopie. S’immerger dans les bains chauds de la révolution démocratique fait certes envie, surtout vu du cœur de notre hiver sécuritaire.

Il faut s’imaginer les 25 « simples citoyens » qui vont plancher sur la constitution idéale. Le souffle de l’humanité devrait se retenir. Où l’on verra probablement qu’il n’est pas difficile de faire mieux que toutes les figures de pseudo-démocraties qui se sont déclinées jusqu’ici sur les cinq continents.

 

source : parisseveille.info

 

http://www.vigile.net/Revolution-pacifique-en-Islande 

http://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/02/revolution-en-islande-le-peuple-chasse.html

 

 

 

 

http://www.planete-revelations.com/t4488-revolution-pacifique-en-islande-black-out-des-medias

 

 

Reçu cet excellent commentaire

sur l'Islande qui complète bien :


 

Début 2010, l'accord du renflouement des banques privées en faillite par de l'argent public du peuple a été approuvé par 44 parlementaires islandais sur un total de 63, soit à 69,84%. Dans tous les autres pays, les parlementaires ont également approuvé le renflouement de leurs diverses banques privées en faillite. Dans de nombreux pays, la réponse, aux nombreuses manifestations des peuples totalement opposés de porter la responsabilité pécuniaire de la faillite des banques privées, a été la répression policière brutale. Mais le président islandais, Olafur Grimsson, après avoir reçu une pétition signée de 13% de la population, soit 42 000 signatures pour 118 000 habitants, a décidé de soumettre l'accord du renflouement des parlementaires à un référendum populaire. Les islandais ont rejeté à 93% ce plan de renflouement. Les peuples des autres pays n'ont eu droit à aucun référendum, mais ont eu droit à beaucoup de coups de matraque. Le président islandais est un véritable démocrate et cest un grand héros. Tous les autres pays, en premier la France, sont gouvernés par des dictateurs inféodés aux banquiers. Le président Grimsson a également fait en sorte que le peuple soit le réel législateur en créant leur assemblée populaire constituante. Dans les autres pays, nous n'avons le choix que d'élire des parlementaires archi carriéristes et corrompus, qui une fois élus ne votent que des lois liberticides et contraignantes pour les peuples et des lois exclusivement à l'avantage des financiers, lobbies, amis... Un Grimsson ne pourrait jamais être élu président dans les autres pays dictatoriaux, car les divers médias de masse y appartiennent aux financiers. Les financiers y sont donc totalement aux commandes des puissants laveurs de cerveaux. Les résultats sont que les candidats des financiers sont toujours élus par les peuples lobotomisés. Le Grimsson français ressemblerait à Nicolas Dupont-Aignan, mais il ne ferait qu'un tout petit score. La vraie démocratie islandaise est due uniquement à leur président Olafur Grimsson. S'il aurait été comme les autres présidents, les islandais seraient actuellement  dans le même enfer que nous

.

 

 

Référendum en Islande : Seconde torgnole à la finance mondiale
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Olafur Ragnar Grimsson, président d’Islande, dans un bureau de vote de Reykjavik, le 9 avril 2011 (Ingolfur Juliusson/Reuters).


Et paf, seconde torgnole ! Près de 60% de « non » sans condition ! Après une première claque retentissante en mars 2010, nos volcaniques amis islandais ont réitéré par référendum, le samedi 9 avril, à la finance internationale et à leur gouvernement, leur refus de payer les pots cassés de la Grande Crise.

Ou plus précisément ceux de la brochette d’imprudents clients anglais et néerlandais lors de la faillite de la banque Icesave en 2008. La population islandaise persiste et signe : pas question d’éponger les pertes d’une banque privée avec des fonds publics.

Tête des dignitaires de la haute finance interlope devant l’affront fait à leur toute-puissance, tête de leurs zélés défenseurs (Fonds monétaire international), tête du gouvernement islandais de centre-gauche, sorte de PS local, qui n’avait pas ménagé ses efforts en faveur du « oui », avec le soutien empressé des élites et des médias du coin (un classique !).

Les cris d’orfraies des (mauvais) perdants

Après cette nouvelle dérouillée, plaintes vénéneuses et menaces à peine voilées des perdants :

« La pire option a été choisie. Le vote a coupé le pays en deux. Nous devons tout faire pour éviter un chaos politique et économique après ce résultat. » (Johanna Sigurdardóttir, premier ministre islandais).

« Le temps des négociations est passé. C’est désormais une affaire pour les tribunaux. » (Jan Knees de Jager, ministre néerlandais des Finances).

« Nous avons l’obligation de récupérer cet argent, et nous poursuivrons nos efforts jusqu’à ce que nous y parvenions. » (Danny Alexander, ministre britannique du Trésor).

Il faut dire qu’ils s’étaient donné du mal, nos confits déconfits, pour essayer de sauver leurs joueurs de billes en péril. Ils avaient même sorti les sondages de circonstance annonçant la victoire à quelque 61,3% du « oui » au plan concocté par Johanna Sigurdardóttir.

« Vos créances pourries, vous vous les gardez ! »

Mais repaf ! Le syndrome du référendum sur la constitution européenne ressurgit ! Avec juste un peu plus de constance que celle manifestée par les cousins irlandais.

Est-ce à cause de ceux-là, mais aussi des Grecs et des Portugais, avant les Espagnols et les Italiens, que l’annonce des résultats de ce second référendum est passée assez inaperçue dans nos unes médiatiques ?

Le symptôme d’une maladie tenace avec fort risque de propagation virale est flagrant. Imaginez que les premières victimes expiatoires de la grande débandade européenne se sentent gagnées par la révolte islandaise et entonnent avec la vigueur tempétueuse d’une Björksurvoltée cet infernal couplet :

« On s’en fout de votre aide ! On n’en veut pas et on n’en peut plus ! Vos créances pourries, vous vous les gardez ! On reprend nos billes et on se débrouille tout seuls ! »

Les Portugais, Irlandais, Grecs devraient s’inspirer des Islandais

De fait, il y a fort à parier qu’ils y seront tôt ou tard contraints. Car il est de plus en plus évident que le monde court tout droit à UN INEVITABLE BLOCAGE SYSTEMIQUE !

Celui-ci ne menace pas seulement l’Europe. Les Etats-Unis républico-obamiens viennent une nouvelle fois de sentir le vent du boulet passer tout près et usent de ficelles de plus en plus improbables pour reculer l’échéance. Les pays asiatiques voient déjà la surchauffe mettre en péril leur fragile émergence.

Les pénitents actuels, portugais, irlandais, grecs (si mal en point, ceux-là, qu’ils vont bientôt devoir demander une seconde aide pour rembourser la première !) gagneraient à s’inspirer de l’exemple islandais.

Et s’épargner cette période pénible d’humiliations à laquelle leurs « partenaires » encore rescapés les contraignent en pure inutilité. Arrêter enfin cette interminable agonie ubuesque. 

Source: Rue89 

.

Nouvelle constitution en Islande : la conspiration du silence...
 
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L’Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, atteindre le taux de 2,7% en 2013 grâce principalement à la création de nouveaux emplois.
L’Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers mais curieusement les médias français et européens n’en parlent pas ou très peu…
Il n’y a pas de censure officiellement dans les médias presse, radio ou télé mais les journalistes et experts de tous bords, si prompts à parler de ce qui se passe en Egypte, en Lybie ou en Syrie, ne disent absolument rien sur ce qui se passe en Islande. En a-t-on parlé dans les nombreux débats politiques en vue de l’élection présidentielle ? A-t-on vu des images à la TV ? Bien sûr que non car les citoyens européens pourraient avoir la mauvaise idée de s’en inspirer...
En Islande, le peuple a fait démissionner un gouvernement au grand complet. Les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques en Grande Bretagne et en Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière.
- 2008 : Les banques Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing sont nationalisées pour éviter leur faillite plutôt que d’injecter inconditionnellement des capitaux publics, comme en Espagne ou dans les autres pays européens. L’ensemble des dettes de l’Islande égale alors 9 fois son PIB. La monnaie s’effondre et la bourse suspend ses activités après une baisse de 76%.
- 2009 : Le FMI, comme à son habitude, exige, en échange de mesures dites "d’ ajustement" des coupures dans les dépenses sociales qui provoquent la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anticipées. 
 
La gauche remporte la majorité absolue, provoquant l’effondrement du Parti de l’Indépendance, un parti conservateur qui était traditionnellement la force dominante dans le pays et qui ne conserve que 23,7% des voix. Johanna Siguroardottir est choisi pour diriger le gouvernement réunissant des sociaux-démocrates et les écologistes de gauche.
La situation économique désastreuse du pays persiste. Par le biais d’une loi, il est proposé à la Grande Bretagne et à la Hollande le remboursement de la dette et un paiement de 3.500 millions d’euros, montant devant être payé mensuellement par toutes les familles islandaises pendant 15 ans à un taux d’intérêt de 5%. Mais le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum.
 - Janvier 2010 : Le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire.
 - Mars 2010 : Le référendum a lieu et le Non au paiement de la dette l’emporte par 93% des voix.
Pendant ce temps, le gouvernement essaie de régler juridiquement les responsabilités de la crise. Les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête et tous les banquiers impliqués quittent le pays. Dans ce contexte de crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle Constitution en vue de se substituer à l’actuelle qui est une simple copie de la constitution danoise.
Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain qui élit 25 citoyens sans filiation politique parmi les 522 qui se présentent aux candidatures (condition : être majeur et avoir recueilli le soutien d’au moins 30 personnes).
 - Septembre 2010 : L’ancien Premier ministre Geir Haarde est poursuivi pour négligence dans la gestion de la crise. Interpol émet également un mandat d’arrêt international contre l’ancien président de Sigurdur Einarsson.
- Février 2011 : L’assemblée constituante commence ses travaux afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui ont eu lieu dans tout le pays, un projet de Grande Charte.
- Mars 2011 : Suite à quelques critiques concernant la faible participation (36%) pour nommer les membres de l’assemblée constituante, le Premier ministre, en accord avec les chefs des principaux partis représentés au Parlement, met sur pied un comité consultatif pour poursuivre la révision de la constitution. Ce dernier propose au Parlement de nommer un « Conseil constitutionnel » constitué des 25 membres de l’Assemblée constitutionnelle dissoute.
- Avril 2011 : Les citoyens disent de nouveau Non à un second référendum sur le paiement de la dette, après que le président islandais Olafur Ragnar Grimsson ait refusé de contre-signer la loi du 16 février 2011 (connue sous le nom de « troisième loi Icesave »). Le nouveau gouvernement de centre-gauche assurait en effet que le nouvel accord Icesave avait été mieux négocié que le précédent mais la population islandaise maintient son refus d’être mise à contribution pour la faillite de banques jugées irresponsables.
- Juillet 2011 : Sur la base des rapports du Comité constitutionnel et du Forum national (citoyens), le Conseil constitutionnel adopte à l’unanimité un projet de constitution qui est remis au Parlement le 27 juillet. Ce dernier, chargé d’amender le projet, s’est attelé à cette tâche à l’automne 2011 et les débats se poursuivent toujours.
Les principales propositions de la nouvelle Constitution
Sur un total de 114 articles et de 9 chapitres, on peut noter en particulier :
- Article 15 : Droit à l’information. Les informations et documents détenus par les autorités publiques devraient être disponibles sans exception et l’accès au public à tous ces documents devrait être garanti par la loi.
- Article 63 : Création d’un Comité de contrôle de la responsabilité du Gouvernement. Une enquête sur les mesures et décisions du Gouvernement peut être demandée par 1/3 des membres d’Althingi (parlement islandais).
- Article 65 : Droit à la consultation directe. 10% des votants peuvent demander un référendum national sur les lois votées par Althingi.
- Article 66 : Possibilité d’interpellation directe d’Althingi. 2% des électeurs peuvent soumettre une question au Parlement et un projet de loi peut y être déposé s’il est soutenu par 10% des électeurs.
- Article 90 : Formation du Cabinet. Le Premier ministre est nommé par le Parlement.
- Article 99 : Indépendance des tribunaux. L’indépendance des tribunaux doit être garantie par la loi.
- Article 105 : Autonomie des collectivités territoriales. Les sources de revenus des collectivités territoriales doivent être garanties par la loi, tout comme leur droit de déterminer l’utilisation de ces ressources.
La nouvelle constitution devrait être soumise à un référendum, avant le vote par le Parlement. Il devrait avoir lieu le 30 juin en même temps que l’élection présidentielle ou à l’automne.
L’Islande n’est certes qu’un petit pays de 320 000 habitants mais elle donne cependant une belle leçon de démocratie aux grands États de l’Europe et du monde. Songeons par exemple qu’en France, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État…
Source
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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:58

Et puis, Sarkozy, c'est la France dans l'OTAN, c'est la guerre ! Il multiplie les guerres (Afghanistan, Côte d'Ivoire, Libye, Syrie, Mali..), et il veut la guerre contre l'Iran qui déclenchera la guerre mondiale dont nous pâtirons tous ! Non aux guerres, non à Sarkozy ! (eva)

 

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La détestation (planétaire)

de Sarkozy

 

La désintégration du sarkozysme

Sondages en chute libre, dynamique cassée, presse internationale déchainée, soutiens de droite qui basculent pour Hollande : à quatre jours du premier tour, il y a le feu à la maison Sarkozy. Et ce soir l’affaire du Crillon décuple l’effet Fouquet’s. Nous sommes en train d’assister à ce que j’appelle la « désintégration du sarkozysme ».

 

(La Une de l’édition européenne du magazine américain Time, le 2 avril)

 

Que Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture de Jacques Chirac, ait appelé à voter Hollande était, dès le mois dernier, un signe de mauvais augure pour Nicolas Sarkozy. Mais c’était encore un cas isolé, singulier.


Depuis, les ministres d’ouverture sont devenus des ministres de fermeture : en appelant à voter Hollande, Martin Hirsch et Fadela Amara, referment la page du sarkozysme. Corinne Lepage fait de même. Et voici que deux villepinistes pur jus, ses anciens ministres Azouz Begag et Brigitte Girardin appellent, eux-aussi, à voter Hollande. Quant à Jacques Chirac, Le Parisien nous a décrit minutieusement ce matin le basculement presque complet de la famille – du « clan » Chirac – en faveur de Hollande. C’est rare dans la Vème République une telle curée de la droite « mainstream » pour le candidat de droite « mainstream ».


Au-delà des petites vengeances, des aigreurs, ou des ambitions, l’important est ailleurs. A Bordeaux récemment, à Avignon, à Marseille, à Caen, à Rennes, à Quimper, j’ai pu mesurer à l’occasion de débats et de rencontres, l’aversion et la détestation – pour ne pas dire la haine – qui monte à l’égard de Nicolas Sarkozy. A Bordeaux, par exemple, attablé avec la droite « juppéiste » la plus caricaturale – celle des dentistes et des notaires, provinciale et bourgeoise, catholique, balzacienne et normée – j’ai été frappé par la détestation de Sarkozy et de sa femme, Carla Bruni. Ce n’est pas la gauche qui est en train de sortir de force Sarkozy de la scène politique française, c’est la droite ! Ailleurs, j’ai vu la colère des paysans du Sud de la France contre Sarkozy. J’ai entendu les colères extrêmes des enseignants contre le président sortant.


Quant à la presse internationale, qui a plus de distance, elle tire à boulets rouges elle aussi sur le candidat sortant : The Economist, le Time, le Financial Times etc. sont d’une cruauté venimeuse pour Nicolas Sarkozy. D’où le titre du magazine américain Time, dans son édition européenne : « Adieu ? »


Sarkozy : « En cas d’échec, je serai le seul responsable »


En fin de compte, ce n’est pas seulement une politique qui est condamnée, pas la droite qui va être battue, c’est un homme, une personnalité qui est en train de faire l’unanimité contre lui. Les raisons ? Ce sont des symboles, peu nombreux, mais qui sont si forts et si présents, qu’ils annulent tout autre comportement rationnel des électeurs : le Fouquet’s ; le yacht de Bolloré ; l’Epad de son fils Jean ; le salaire personnel augmenté de 170 % ; l’affaire  Mitterrand ; le « Cass’ toi pov con » ; la hiérarchie des civilisations de Claude Guéant ; l’affaire Woerth-Bettencourt ; la nuit à Disneyland avec Carla fin 2007 et la fameuse formule de sa grande conférence de presse de rentrée, en janvier 2008 : « Avec Carla c’est du sérieux » ; la montre Patek Philippe à 55.000 euros etc.


Et puis, ce soir, on a appris l’affaire du Crillon, qui est en train de décupler l’affaire du Fouquet’s, et refermer la boucle : c’est le Canard Enchaîné de demain matin qui révèle ce « lunch » de millionnaires dans le grand palace parisien de la place de la Concorde, pour un fundraising en faveur de Sarkozy. Ironie de l’histoire : le déjeuner a eu lieu dans les salons Marie Antoinette ! L’affaire du « collier » a emporté Marie Antoinette et Louis XVI : l’affaire du Crillon (après l’Epad et la Patek) va-t-elle emporter Sarkozy ? Ce soir, dans son grand discours du meeting de Lille, toujours est-il que François Hollande, qui connait mieux que personne la puissance de l’antisarkozysme, a raillé un quinquennat qui a commencé au Fouquet’s et qui se termine au Crillon


A l’échelle des grands sujets du quinquennat, et même à l’aune des finances publiques, ces faits sont bien sûr des épiphénomènes ; mais comme symboles, ils sont déterminants. Si Nicolas Sarkozy perd la présidentielle, il le devra d’abord à ces symboles calamiteux. A trop avoir joué avec l’argent, avec les affaires, avec les femmes, avec le feu, il a brûlé ses vaisseaux.


Dans une interview à l’Express cette semaine, Nicolas Sarkozy précise : « En cas d’échec, je serai le seul responsable« . On ne peut pas mieux dire.


La désintégration du sarkozysme


Qu’est-ce que le sarkozysme ? Que restera-t-il, s’il est défait le 6 mai, dans l’histoire de la droite ? Que deviendra-t-il dans les manuels d’histoire ? Une énergie inaboutie ? Une agitation un peu vaine ? Un volontarisme sans sens de la réforme ? Un bonapartisme ?

En réalité, je fais l’hypothèse qu’il ne restera rien du sarkozysme après le 6 mai. Même la droite aura du mal à se réapproprier la figure et le bilan, la technique politicienne et le sens médiatique. Pas davantage l’homme. Si Sarkozy est battu, la parenthèse sera refermée et nul n’aura une grande envie de la rouvrir.


Et c’est ainsi que de désistements d’anciens ministres en sondage en chute libre, de dynamique cassée en vengeances de Chirac et Villepin, nous sommes en train d’assister à ce que j’appellerais « la désintégration du sarkozysme ». Ce n’est encore que le début.

 

SOURCES : Le Parisien ; L’Express ; Sur Villepin ; Magazine Time, 2 avril. Sur l’affaire du Crillon : voir Le Canard Enchaîné de demain,

 

http://blogs.lexpress.fr/sarkozysme-culturel/2012/04/18/la-desintegration-du-sarkozysme/

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:02
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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:31

 

 

Celui qui votera pour Sarkozy,

votera pour la guerre mondiale nucléaire

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:21

 

Pour mieux comprendre la situation en Syrie, rien ne vaut les analyses d’un journaliste français présent sur place.


Seul le journaliste Thierry Meyssan semble capable à ce jour d’accéder aux informations nécessaires pour déployer des analyses étendues et indépendantes sur les enjeux de la guerre en Syrie :

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 22:09

 

Nicolas Sarkozy : le retour du prestidigitateur de la République. Va-t-il réussir ses tours de magie ?

Publié le5 avril 2012

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D’entendre cet homme, dans une bouffonnerie abyssale, oser dire qu’il sent un enthousiasme autour de lui -c’est peut-être vrai-, c’est comme le remake d’un vieux navet resservi à satiété à la télévision. Au juste, qu’elle est la différence entre le Sarkozy de 2007 et celui de 2012 ? Son programme annoncé en grande pompe n’est que le frère siamois de celui de 2007 et dont toutes les promesses n’ont jamais été tenues, à part enrichir plus les riches.


Le candidat autoproclamé du peuple vient encore une fois de l’insulter. Entre envolées lyriques- n’est pas poète qui veut-, salmigondis, loghorrée morbide et mortifère, mots euphorisants, il y avait de quoi s’endormir. En axant son discours essentielement en termes techniques, le président-candidat sait que le commun des mortels ne vera que du feu. Il parle de 115 milliards d’euros d’efforts, qui seront nécessaires pour les 5 ans à venir, dont 75 milliards d’économies de dépenses et 40 milliards de hausse d’impôts. Un enfumage pour les initiés. Ce n’est pas tenable. La réalité, en l’espèce, c’est plutôt une demande d’efforts aux collectivités locales, et non au Gouvernement. Cherchez l’erreur ! S’il ne tient pas ses promesses qui n’en sont pas, il accusera les collectivités locales. Méfiance, cet homme est dangereux.


Aussi, en sortant sa calculette qu’il n’utilise même pas, le mythomane oublie volontairement de dire que, ce ne sont que des hypothèses. C’est peuit-être faisable, si et seulement si, la croissance passe à 2 % par an, et ceci,  à partir de… 2014, et si les collectivités locales s’alignent sur l’Etat avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Une mécanique mensongère donc… Ne pouvant expliquer ses chiffres très contestés et contestables d’ailleurs, le voltigeur de la daube argue, sans toutefois s’expliquer:  “Si mes prévisions de croissance ne tiennent pas, alors, celles de François Hollande, encore moins.” Voyez le délire !


Alors, avec le retour du mensongeur, la question est de savoir s’il va  réussir ses tours de magie et surclasser François Hollande ou Jean-Luc Mélenchon ? Ce dernier, à l’allure où vont les choses, risque de faire un carton. Il a encore réuni plus de 30 000  personnes à Toulouse hier. Si cette campagne donnait à tout hasard un Jean-Luc Mélenchon versus françois Hollande au second tour, ce serait le Pérou.

 

Nicolas Sarkozy : le retour du prestidigitateur de la République. Va-t-il réussir ses tours de magie ?

by Allain Jules

 


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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 22:03

 

 

Exclusivité WikiStrike 4 avril 2012

Merah serait mort dès les premières heures du siège !

 

2012-04-03T054813Z_1_APAE8320G4F00_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-M.JPGD’après une source au centre de l’évènement, Mohamed Merah a désiré se rendre tout de suite après l’arrivée du Raid. Il en aurait alors été empêché par les forces de l’ordre. 


La réalité s’avèrerait plus sombre que prévu pour le Raid et le pouvoir français. Une information qui nous a été livrée ce jour dévoile un autre aspect de l’opération vouée à déloger l’assassin des carnages de Montauban et de Toulouse. La personne se présente comme ayant été « à l‘intérieur de l’évènement».  


Les informations parvenues sont accablantes :


« Pourquoi vous me tuez ? » (…) « Je suis innocent »: Nous étions très tôt le matin du 21 mars, aux alentours de 10 heures. Mohamed Merah aurait été abattu quelques minutes après, soit plus de 24 heures avant sa mort officielle vers 11h25 le 22 mars ! Cette indication importante nous provient d’un témoin-acteur de l’immeuble, un immeuble évacué quelques minutes après ces paroles. 

  

"Il est mort dans le couloir alors qu'il se rendait, c'est pour cette raison qu'on nous a fait évacuer l'immeuble par les fenêtres" nous raconte notre contact, et de poursuive: 'J'en ai l'intime conviction qu'on nous a menti, Mohamed Merah parlait du couloir '.  


La fusillade entendue durant sept minutes aurait été fictive, organisée pour créer le remue-ménage dans l’appartement (comme déplacer une machine à laver, par ailleurs assez lourde pour que Merah (70 kilos trempés)  puisse lui-même le faire avec une seule main car tenant son arme dans l’autre et sans donner l’envie au Raid d’entrer à ce moment précis).


N’oublions pas qu’un islamiste qui veut se tuer s’écrie « alla ouakba ! », ce qui n’a pas été signalé.


N’oublions pas non plus que le corps de Mohamed Merah n’a été reconnu par personne, même pas par sa mère qui s’en est indignée il y a quelques jours, des larmes dans la bouche.  


Cette révélation va dans le sens d’un Merah jeté mort par le balcon pour faire croire à sa fuite et légitimer l’intervention du Raid.


Pour nous, Mohamed Merah a été choisi juste après la tuerie de l’école juive  par le gouvernement français (possédant une liste de noms) parce qu’il leur fallait mettre le plus rapidement possible un terme à l’enquête pour démontrer l’efficacité du ministère de l’intérieur et créer une résurgence de l’islamophobie en période électorale.

 

Ce témoignage sera transmis aux avocats du père de Mohamed Merah...

 

Ci-dessous quelques détails intrigants que nous mettons en avant pour vous inciter à construire la vérité par vos propres recherches:

   

Le 16 février :Création du Parlement Juif Européen, les 120 membres ont demandé à ce que la communauté juive soit remise en avant en Europe. Chose faite moins d'un mois plus tard grâce (ou à cause) de la « folie » d’un homme isolé (?)

 

Le 18 mars, la veille du drame de Toulouse, Claude Guéant, se trouvait au Palais des congrès à Paris pour débattre de la laïcité à la « fête de la vie juive». Guéant s’occupera personnellement de l’enquête sur place, à Toulouse, ne quittant pas la ville « rose » avant que l’enquête soit bouclée. (Ce qui signifie que l’enquête devait rapidement aboutir puisque je pense qu’il avait, en tant que ministre de l’intérieur, autre chose à faire. Nous mettons donc cela sur le dos de la propagande pré-électorale).

 

Le 28 mars, le nouveau rabbin de Paris a été élu après les 10 jours du consistoire qui correspondent parfaitement au temps de deuil de la famille Sandler assassinée devant l’école juive de Toulouse. Quant au grand rabbin de France, il crée ce jour-là son nouveau site internet. Ne pas oublier que la famille Sandler est opposée aux actions menées par Israël car étant de confession ultra-orthodoxe. Le Mossad a légèrement l’habitude d’éliminer des opposants politiques. Ou comment faire d’une pierre plusieurs coups : Adieu l’opposant, bonjour le renouveau de la communauté juive et le doigt pointé (encore une fois) sur les islamistes !


WikiStrike n’appartient à aucune communauté religieuse, nous travaillons en totale indépendance. 

 

Marina Sadovski pour WikiStrike

 

Ci-dessous une enquête indépendante. Le début de la vidéo est énorme. La fin beaucoup moins. Pour ce qui est du RSA, c'est faux. Mais la qualité du début de la vidéo vaut le détour. 

La première femme du père de Johnatan Merah est bien Johanne de l'ONU, Myriam étant son épouse actuelle. Preuve qu'elle n'a jamais parle en disant: "Nos enfants"

 

 


  Suite parution ici :

Exclusivité WikiStrike: Merah serait mort dès les premières heures du siège !

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La vidéo est aussi ici +

toutes les dernières infos Affaire Merah

M. Merah: Les dessous de l'affaire. Des révélations gênantes pour la France

 

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Voir aussi :

Mohamed Merah, gamin des Cités sacrifié par le terrorisme d'Etat

 

..  

Mohamed Merah âgé de 22 ans/Image d'archives

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 11:50
Présidentielle 2012-Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague

Publié le28 mars 2012

 

TRIBUNE LIBRE DE JERÔME ANCEL

Tout le monde connaît l’intrigue du roman fameux de Paul Féval , “le Bossu”, immortalisé à l’écran par Jean Marais : l’ignoble assassinat par le prince Philippe de Gonzague de son cousin et prétendument meilleur ami le Duc de Nevers, secrètement marié à Inès de Caylus, richissime héritière qui vient de mettre au monde le fruit de leurs amours, une petite fille prénommée Aurore. Maladivement jaloux de tant de bonheur et de tant de fortune, de Gonzague, après avoir tué son rival, puis le beau-père de ce dernier, va tout mettre en œuvre pour éliminer, en la personne de cette enfant, le dernier obstacle à la réalisation de ses ambitions : capter le double héritage de la famille qu’il vient d’anéantir et conquérir le cœur de la veuve de sa victime. Sur le chemin qui mène au couronnement de son impunité de grand seigneur, une seule menace : Henri de Lagardère, jeune et tout récent compagnon d’armes de Philippe de Nevers, auquel avant de mourir il a confié le nouveau-né; Lagardère, dont la tête est d’emblée mise à prix pour le meurtre de celui qu’au péril de sa vie, il a essayé de défendre contre son assassin, le blessant cruellement à la main. Les années passant, la menace ne fera que s’amplifier, les gants du Prince – sous lesquels il dissimule son identité d’usurpateur marqué au fer de l’ignominie – symbolisant la terreur obsessionnelle qui empoisonne le quotidien de sa réussite insolente. Jusqu’au jour où, enfin démasqué en présence du Régent du Royaume, Gonzague expie ses crimes, en payant de sa vie le prix de tout qu’il a volé.


Mais passons de la littérature à l’actualité. Se poser en protecteur de ceux-là même – individus ou peuples – dont on a fait le malheur; pourchasser et traquer les témoins gênants, porteurs de la mémoire des libertés assassinées; s’évertuer à les faire disparaître, en mobilisant pour cela tous les services d’une administration dévoyée à son corps défendant; s’acharner après leurs partisans, en les accusant de crimes que l’on a soi-même commis; capter l’héritage de ceux que l’on veut spolier en les courtisant, drapé dans le manteau du droit et de la vertu; voir se multiplier les opposants, forts d’une légitimité que l’on a soi-même depuis longtemps perdue; assister, impuissant, à l’inexorable ascension des justes causes, source de déconvenues toujours plus fréquentes et de démentis de plus en plus cinglants; trembler sans cesse et ne conquérir le sommeil qu’à coup de somnifères, pour écarter l’image de tous ceux que l’on a tués, blessés, pillés, trompés; dissimuler derrière les savants artifices de mises en scène méticuleuses les stigmates trop visibles de la méchanceté qui déforme les traits, altère la voix et perturbe le comportement; attendre dans l’angoisse le dénouement d’une histoire dont plus rien ni personne ne peut plus vous cacher qu’elle va très vite et très bientôt très mal se finir, au grand tribunal d’une histoire dont le Maître, pour l’heure, se cache : telles sont, décrites en quelques verbes, la situation et la trajectoire invariablement “gonzaguesque” des maîtres du monde en général, et de l’un d’entre eux en particulier.


Quelle que soit la forme du bureau derrière lequel ils sont retranchés pour donner leurs ordres destructeurs – marchands d’armes, de pétrole, de tabac, de semences; banquiers, capitaines d’industrie, rois du bâtiments, patrons de presse, administrateurs de multinationales, conseillers et chefs d’État –; quelle que soit la couleur du blason de la confrérie à laquelle ils appartiennent, indéfectiblement solidaires, complices de crimes toujours plus massifs et révoltants, de tueries toujours plus nombreuses, manipulateurs de l’information, démiurges de la spéculation, grands maîtres de l’ordre du mensonge, princes du cynisme, docteurs en paupérisation, adeptes du pillage et de l’exploitation, adorateurs du dieu profit, génocidaires dans l’âme, quoiqu’unanimement estampillés du tampon hypocrite de la respectabilité humanitaire : nous les savons tous morts de peur, comme Gonzague, condamnés comme lui à poursuivre le succès dans la fuite en avant d’une course effrénée vers ce que chacun d’entre eux sait pertinemment être l’abîme, leur abîme, celui qui les engloutira, mais sans engloutir ces foules de petits qu’à l’exemple d’Hitler aux abois, ils entendaient pourtant bien entraîner avec eux dans leur ruine.


Quittant maintenant le terrain des généralités, intéressons-nous singulièrement à celui dont, après plus de dix ans passés dans les hautes sphères du pouvoir et bientôt cinq à la tête de l’État français, nous avons fini par comprendre qu’il ne vit que pour être vu, et pour que l’on parle de lui. Alors, pourquoi nous en priver ?


Chez celui que vous avez déjà reconnu, le visage de Gonzague n’est apparu au grand jour – et encore, seulement aux yeux de ceux qui, pour diverses raisons, s’intéressaient alors de près à l’Afrique, et à la crise ivoirienne en particulier – qu’il y a un peu plus d’un an. Mais une année de ce Gonzague surdoué de la malfaisance valent bien, pour les manants que nous sommes, deux époques et quelques – au reste largement superposables –. Première époque : après avoir supervisé la falsification des résultats des élections présidentielles, puis soumis la Côte d’Ivoire à un embargo sur les médicaments et le matériel médical ayant entraîné la mort de centaines de malades; après avoir objectivement commandité le déferlement de violence et la vague de massacres qui ont émaillé la conquête, par la horde sauvage de rebelles hors la loi grossie de bataillons entiers de prisonniers libérés, de l’ensemble du territoire ivoirien – plusieurs milliers de morts pour cette seule période de la mi mars à la mi avril 2012, portant à plus de 20 000 le nombre des victimes de la rébellion depuis 2002 –; après avoir non moins objectivement commandité l’assassinat de notre compatriote Philippe Rémond à Yamoussoukro; après avoir enfin directement commandité la tentative d’assassinat du Président Laurent Gbagbo à sa résidence – un obus ayant explosé dans sa chambre immédiatement après sa dernière communication avec l’ambassade de France, grâce à la localisation de son téléphone portable –, notre émule de Gonzague est parvenu à imposer àla Côte d’Ivoire, en toute illégalité constitutionnelle, au nom d’une France prise en otage et sous couvert d’une légitimité internationale extorquée, un président fantoche et un gouvernement illégitime…


Deuxième époque : après avoir commandité – là encore sous couvert d’une légitimité internationale obtenue sous la pression d’un petit gang mafieux de dirigeants occidentaux complices –, le massacre de 100 000 libyens dans le cadre d’une guerre atroce et scélérate dont le seul objectif était de détruire un pays en bonne santé économique, financière, sanitaire, et éducative, pour en faire la proie des vautours de la reconstruction et du FMI, tout en mettant la main sur ses richesses pétrolières; après avoir démontré la réussite de son PAP – programme d’ajustement personnel – consistant à réduire à néant les fruits de quarante années de développement éclairé, visant à transformer un PRNE – pays riche non endetté – en PPTE – pays pauvre très endetté –, il ne restait à plus notre Gonzague qu’à commanditer personnellement la mise à mort et l’effacement pur et simple du guide Libyen Mouammar Kadhafi. Dans la foulée, et pour faire bonne mesure, les milices recrutées pour massacrer les Libyens le furent pour aller massacrer les Syriens, et travailler, pour la plus grande joie du maître, à livrer par étapes leur pays au chaos….


Une année de Gonzague, deux terrifiantes époques : nous guettons l’épilogue. Or voilà que, non content d’avoir, tout au long de ces deux longues opérations de destruction massive, quotidiennement alimenté les mensonges incessants de médias officiels intégralement contrôlés et manipulés; non content d’avoir durablement souillé l’honneur de l’armée française – embarquée sur son ordre dans des opérations innommables dont la nation tout entière aura longtemps à rougir –, en la mettant au service d’intérêts financiers privés totalement étrangers à ceux dela République; voilà que notre lugubre matamore vient d’ajouter à son sanglant palmarès le noir mérite d’avoir ridiculisé la police française, la ravalant au rang d’une milice privée mise au service de sa campagne électorale, recrutée pour le non-tournage du plus mauvais film de non-action de l’histoire du non-cinéma, avec à la clef, la mort d’un jeune homme longuement et savamment torturé, puis littéralement livré aux chiens : trente-trois heures – là où une demi heure aurait suffit, si l’on avait employé les moyens appropriés, et si le but prémédité de la manœuvre n’avait pas été de supprimer un témoin gênant –; trente-trois heures, donc, de dramatique esbroufe dont le monde entier ne sait déjà plus s’il faut en rire ou en pleurer, puisque le “dangereux forcené” assiégé dans son appartement du rez-de-chaussée n’avait ni la forte corpulence, ni les yeux bleus, ni la cicatrice sous l’œil mémorisés par l’un des témoins les plus crédibles de l’affaire du tueur de Montauban/Toulouse. Rien qu’un petit délinquant, devenu bouc émissaire de l’hystérie dévastatrice de celui qui ne veut à aucun prix perdre le pouvoir, et par qui la France a aujourd’hui le malheur d’être gouvernée, voir incarnée.

“Aidez-moi à construire cette France qui entraînera le monde sur la voie du nouvel ordre mondial”. C’est en ces termes que notre Gonzague, en visite à Strasbourg, devait conclure, à peine refroidi le corps criblé de balles de son coupable idéal, le dernier de ses coups fourrés psychodramatiques. Comprenez : “laissez-moi démanteler ce qui reste du pays de votre enfance, pour l’asservir définitivement aux puissances d’argent, et à cette logique meurtrière en vertu de laquelle la nation pourra bientôt s’enorgueillir, comme l’Allemagne de 1939, d’être celle par qui la troisième guerre mondiale aura éclaté, gagnant ainsi sa place, avec les États-Unis, au premier rang des pays les plus dangereux et nuisibles de l’histoire, fomentateurs de troubles, pourvoyeurs de cadavres et générateurs de milliardaires…”

Pour ce qui est de ceux qui, bien que confrontés à l’évidence de la perversité tous azimuts de la politique mise en œuvre durant l’année écoulée, doutent encore que l’affaire Merah puisse receler la plus grossière des manipulations, et s’obstinent à croire sur parole le surexcité qui les gouverne, ajoutant foi à ses gesticulations hyperboliques et à ses envolées de sauveur du monde, nous les laisserons à leur léthargie, au douillet bien-être audiovisuel de leurs medias favoris, taillés à la mesure de l’indifférence et de lâcheté ambiantes; qu’ils se rendorment pour un mois supplémentaire, et ils pourront se flatter d’avoir ramené au pouvoir le fossoyeur des dernières espérances de leur beau pays, la poitrine légitimement gonflée de l’exaltante fierté des Allemands d’avant-guerre, ignorant vers quelle catastrophe les entraînait leur Gonzague d’alors, le chancelier du Reich Adolf Hitler.


Quant à la communauté juive de France, si elle ne réalise pas au plus vite qu’elle vient d’être victime d’une prise d’otage en bonne et due forme, perpétrée par le plus féroce de ses amis – ou le plus cyniquement amical de ses ennemis –, elle court, tout autant que l’État d’Israël – aux mains d’acolytes affichés du truand qui nous occupe –, le grave danger de se retrouver associée au plus abominable des complots : celui qui, déjà consommé en Côte d’Ivoire et en Libye – avec, rappelons-le, l’infâme caution morale de l’intellectuel de cour BHL–, se déploie aujourd’hui en Syrie et au Mali, et consiste à inventer de faux coupables, à créer de toutes pièces des menaces là où elles n’existent pas; à instrumentaliser la mouvance Islamiste radicale, en favorisant sa progression tout en l’utilisant – contre rétribution, n’en doutons pas – comme l’épouvantail permettant de justifier une restriction progressive de nos libertés; à provoquer des guerres civiles meurtrières aboutissant au démembrement des états agressés; à détruire autant que faire se peut les infrastructures existantes pour favoriser les futures prises de marché par les multinationales; à booster le trafic d’armes, sécuriser les zones sensibles dévolues au pillage, semer le chaos tout en le gardant sous contrôle; à mobiliser le ban et l’arrière ban du microcosme humanitaire pour avaliser les opérations en cours; à canaliser et censurer l’information, en muselant la presse et les medias – grâce à quelques grands patrons acquis à la “cosa notra” du palais –; enfin, en ce qui concerne le Moyen-Orient, à tout faire pour que le conflit s’y éternise, en soufflant alternativement le chaud et le froid, et en persuadant Israël d’accepter la pérennisation de son statut régional de forteresse assiégée.


Or, comment les Juifs de France et d’Israël peuvent-ils ne pas comprendre que derrière le sourire carnassier de ce Gonzague électoralement tout dévoué à la noble cause de leur protection, de la protection de leur minuscule patrie, ne se tapit qu’une seule ambition, dictée par les marchands de canons qui le parrainent : les pousser à oublier leur raison d’être, en ne se fiant qu’à l’écrasante supériorité militaire de leur armée, et à alimenter eux-mêmes, par le biais d’une collaboration toujours plus étroite des autorités israéliennes avec les maîtres d’Edom – cet Occident romain partout fauteur de guerre et pilleur de richesses –, la haine des petits, des pauvres et des opprimés du monde entier à leur endroit ? De quel côté se trouve donc l’antisémitisme, le vrai, celui de Gobineau, d’Hitler et des nazis ? Du côté de ceux qui, à force de constater l’adhésion de plus en plus ouverte de l’État d’Israël aux projets leurs oppresseurs, en viennent à le détester ? Ou du côté de ceux qui, tel notre Gonzague local, faute de pouvoir lever le tabou de leur propre haine anti-juive en assumant ouvertement l’inavouable héritage de leurs vrais inspirateurs, entendent à présent faire échec aux projets du Créateur et Maître de l’univers, en courtisant Israël, en l’incitant à se prostituer à leurs propres idoles de pouvoir et d’argent, en le prenant au piège infernal de leur logique pan-guerrière, murant ainsi la porte de sa vocation de “fauteur” messianique de paix et de justice, voué à la guérison de tous les peuples?

Oh, l’âme d’Israël, cette petite Aurore fille d’un grand seigneur assassiné par son “meilleur ami”, aujourd’hui poursuivie de sa haine implacable, la haine des Gonzague, la haine d’Amalek…

Reste la question, autrement redoutable, des commanditaires et exécutants réels de la série de meurtres épouvantables qui viennent d’endeuillerla France, déclenchant fort à propos l’ouragan artificiel à la faveur duquel, si nous ne nous réveillons pas, ce prince de la honte verra son sursis prolongé : ceux-là courent toujours, ou siègent on ne sait où, dotés en vertu d’on ne sait quelle autorité d’une impunité toute gonzaguienne… Le vertige nous prend, en même temps que nous viennent les mots “forfaiture”, “destitution”, “haute cour de justice”… Mais ne rêvons pas : depuis longtemps, les pions de Gonzague verrouillent tous les carrefours stratégiques d’une République réduite aux lettres de son nom.


A moins que… Lagardère ? Lagardère – le vrai, celui de la justice triomphante, pas le patron de presse ami du prince et de son mauvais ange pseudo-philosophe –, Lagardère n’est pas mort; il nargue son ennemi, l’Ennemi du peuple et des peuples, des hommes et de D.ieu : Gonzague tremble, il sait que ses jours sont comptés, et que le moment venu, il ne lui sera fait grâce de rien, pas plus qu’il ne fit jamais grâce à quiconque de quoi que ce fût. Des Lagardère, des vrais, menacent aujourd’hui par milliers l’impunité du mauvais prince. Reste à savoir lequel lui portera l’estocade. Et pourquoi pas le Président Laurent Gbagbo ? Et pourquoi pas le 18 Juin, date anniversaire de toutes les résistances? Ce jour-là, aux côtés d’un grand homme injustement accusé des crimes de Gonzague et de ses affidés, se tiendra la petite Aurore, témoin de lumière attestant, avec l’innocence de celui dont la force est en D.ieu, et dont le droit réside dans la seule vérité, la noirceur des pitoyables intrigues du candidat à sa succession dans les geôles dela Haye…


 Jérôme Ancel

 

Présidentielle 2012-Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague


Voir aussi :

 


 

 

Je ne crois pas du tout que Mohamed Merah était un terroriste individuel. Il était manipulé par les services secrets. De plus, je crois qu’il a seulement servi, comme Oswald pour Kennedy, de faux assassin pour camoufler le vrai qui, lui, était un agent très spécial.
 
Voici un extrait du journal de France-Culture du 27 mars 2012 à 18 heures :
 
Les liens de Mohamed Merah avec les services secrets français (audio 48’’)

mardi 27 mars 2012, par Visiteur


Je ne crois pas du tout que Mohamed Merah était un terroriste individuel. Il était manipulé par les services secrets. De plus, je crois qu’il a seulement servi, comme Oswald pour Kennedy, de faux assassin pour camoufler le vrai qui, lui, était un agent très spécial.

Voici un extrait du journal de France-Culture du 27 mars 2012 à 18 heures :


Transcription :


« Autre zone d’ombre, un ancien patron de la DST, les services de contre-espionnage, s’interroge dans le quotidien régional La dépêche du midi sur le fait que Mohamed Merah avait un correspondant à la DCRI. Pour Yves Bonnet, ce n’est pas anodin, mais cette hypothèse d’indic des renseignements français est formellement démentie aujourd’hui par Bernard Squarcini, le chef de la DCRI.


« Enfin, cette autre interrogation : Mohamed Merah s’est rendu trois jours en Israël, dans les territoires palestiniens, en 2010, affirment les sources de sécurité israéliennes ; il serait entré par un point de contrôle à la frontière jordanienne. Ce matin [mardi 27 mars 2012] le journal italien Il Folio écrit que Mohamed Merah voyageait avec la couverture des services secrets fançais. "Information grotesque" a répliqué un agent de la DGSE aujourd’hui à l’AFP. »

Bien sûr, la DCRI et la DGSE ont démenti ; mais, pouvaient-ils faire autrement ? Ces tueries de Toulouse et Montauban puent de plus en plus la manipulation !


Si vous souhaitez écouter en entier le journal de France-Culture de 18 heures du mardi 27 mars 2012, cliquez ci-dessous :

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4413487

 

L’extrait que je vous ai fait écouter commence à peu près au bout de cinq minutes.

 

Terrorisme d’État sous faux drapeau, esquisse d’une bibliographie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1053

(Pour étudier la manipulation du terrorisme par l’État)

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 16:34

 

 

Un texte que j'aime beaucoup, et dans lequel je me reconnais pleinement. Simple et humaniste ! (eva)

 

 

 

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26 3 2012

 

Je suis profondément attristé par les assassinats perpétrés ces derniers jours sur Toulouse et Montauban.


Ma douleur et ma compassion sont profondes et réelles face à la douleur des familles frappées par la violence armée des terroristes.


Ma douleur et ma compassion sont tout aussi profondes et réelles de savoir des enfants mourant de faim en grand nombre, lentement assassinés dans le silence et l’indifférence d’un monde d’abondance.


Je suis profondément attristé que le monde occidental ignore délibérément ses propres formes de terrorisme :


—   Pillage des pays pauvres provoquant chaque jour plusieurs dizaines de milliers de morts.


—   Agressions militaires insolentes envers des pays qualifiés d’États voyous.


—   Détournement des résolutions de l’ONU.


Je suis profondément attristé par tout cela.


Il est regrettable que les pays occidentaux, lorsqu’ils sont eux-mêmes frappés par le terrorisme, oublient que le terrorisme qui les frappe n’est que le produit du terrorisme occidental.


Il est plus qu’urgent de transformer l’ordre mondial actuel avec sa très forte tendance totalitaire fondée sur l’égoïsme, la compétition et la violence.


Il est plus qu’urgent de transformer cet ordre mondial totalitaire en un ordre mondial plus juste, fondé sur la dignité et le respect mutuel.


Nous pourrons éradiquer ainsi toutes les formes de terrorisme, y compris celui contre la nature.


J’invite les Français à participer à cela en rejoignant Avenir Solidaire. 


 

Gérard Privat
Président d’Avenir Solidaire


 

Pour lire les textes fondamentaux, visitez le site d’Avenir Solidaire.


Pour partager et échanger, visitez le blog « La Pensée Citoyenne ».

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